Le beauceron et l'enfant | ![]() |
Voici le chapitre le plus important de la Sociabilité, «l’enfant et le chien ». Je voudrais tout d’abord remercier mes amateurs et amis de m’avoir envoyé les photos que vous allez voir et que j’apprécie particulièrement
En effet, la préoccupation première d’un éleveur doit être, pour moi, la sociabilité des chiens qu’il produit. Sans elle, rien n’est possible. Ni la vie « de famille » ni les grandes promenades, ni les visites chez le vétérinaire , ni la présentation en exposition… La liste peut être longue de toutes les choses interdites avec un chien peu ou pas sociable. Or, l’éleveur souhaite avant tout le bonheur de la famille qui accueille son chiot et, par conséquent, le bien-être de ce chiot. Bien-être qui ne saurait exister si le chien est tenu à l’écart de la vie de tous les membres de la famille, y compris et surtout les enfants.
Les enfants sont en effet les compagnons de jeux (et pourquoi pas de bêtises) des chiots, puis, plus tard, les compagnons de sortie des chiens de la maison. Malheureusement, beaucoup trop souvent, les médias relatent des faits et accidents déplorables causés par les chiens. Surtout, évidemment si ceux-ci sont grands, forts, et réputés dangereux. Ces accidents arrivent aussi avec des personnes adultes, mais, bien souvent, ce sont les enfants qui sont les victimes. Mais victimes de qui ou de quoi ?
La réponse est évidente : du chien. Et pourtant, cette réponse devrait être mitigée et la cause première des accidents devrait, lors de chaque cas, être analysée.
L’éleveur a une lourde part de responsabilité lors du choix des géniteurs et lors des premières semaines de la vie du chiot qui sont bien plus importantes que cela puisse paraître… C’est en effet à ce moment que les chiots doivent être mis en contact avec les adultes, hommes et femmes et surtout avec les enfants, plus bruyants, plus remuants et plus exubérants.
Les parents ont ensuite le devoir de prendre le relais et ce, très sérieusement et surtout vis-à-vis de la famille. Ainsi, l’éducation du chiot doit être plus rigoureuse encore lorsqu’il est appelé à vivre avec des enfants, et surtout des enfants en bas-âge. (Il en est de même pour les personnes âgées). On peut comprendre qu’un Beauceron de 50 kg qui saute sur un enfant de 4 ans dans un élan de tendresse, peut lui faire prendre des risques énormes.
Si le chiot mordille vos mains et mollets vous ressentirez une douleur supportable, par contre, la même pression de mâchoires sur les petites mains d’un enfant peut lui faire très mal etc…etc…
On devrait donc penser à éduquer le chien en fonction de chaque situation, mais pensera t-on à éduquer l’enfant, en fonction du chien et de ses réactions « animales » ?
Là se situe le réel problème des « accidents » et la responsabilité des adultes qui entourent l’enfant et le chien. Face à ces nombreux faits divers regrettables et inquiétants, les enfants sont mis en garde contre les « chiens méchants ». Certains d’entre eux éprouvent une véritable panique face aux chiens les plus couramment cités lors de ces accidents. C’est ainsi qu’ils peuvent pousser des cris, lever les bras, fuir, bref, tout ce qu’il ne faut pas faire face à un chien qui ne pense peut-être qu’à jouer. Par contre, ils ne se méfient pas du tout des réactions des autres chiens et surtout pas de ceux de la maison, et pourtant…
Dans notre club d’éducation canine, deux moniteurs enseignants ont eu l’heureuse initiative de solliciter l’autorisation de visiter les classes maternelles des écoles de la région et d’expliquer aux enfants le respect de l’animal, l’attitude à adopter , les gestes à ne pas faire, etc…et ce, sous forme de mini-cours distrayants auxquels les enfants adorent participer. Nous avons entendu des enfants donner des conseils à des adultes « débutants ». C’est assez paradoxal mais c’est aussi la preuve qu’il n’est jamais trop tôt pour apprendre.
LA PRUDENCE est certainement toujours conseillée. Nous avons la chance de posséder et d’adorer une race de chiens dont la plupart sont très équilibrés. Il ne faudrait pas que nos Beaucerons rejoignent cette malheureuse liste des chiens dangereux et pour cela, les conseils de prudence des Beauceronniers ne seront jamais superflus. Nous avons des chiens lourds, brutes et tendres… dans un élan d’amour, ils peuvent provoquer des chutes, avec toutes les conséquences qui en découlent, alors qu’un simple mot «NON » peut freiner une course « éperdue ». L’éducation reste donc la meilleure façon d’éviter les accidents MAIS elle concerne, les éleveurs, les maîtres, les enfants… et puis les chiens…
Après ce sujet grave et préoccupant, il est bon de regarder ce qui suit, en n’oubliant pas toutefois que certaines situations (pas conseillées) ne durent que le temps d’une photo et toujours, bien entendu, sous la surveillance des parents photographes… Merci à eux d’avoir continué mes efforts de socialisation des chiots et d’avoir transmis à leurs enfants, un amour immodéré pour leur animal.
Florence et Roy du Caprice d’Eole. (La petite Florence vit maintenant avec trois Beaucerons à l’élevage du Goupil Assagi de Monsieur Renard Didier).
Florence, Roy et Sagi du Caprice d’Eole, un an plus tard…
Bastien et Taro du Caprice d’Eole
Bastien, Taro et Tosca du Caprice d’Eole
Justine et Urack du Caprice d’Eole
Pousckin du Caprice d’Eole et sa petite amie
Bastien et Tosca du Caprice d’Eole
Cassandra et Phoebus du Caprice d’Eole
Cassandra et Phoebus (lors du choix du chiot)
Cassandra six mois plus tard
Toujours le même petit top modèle à Noël
Caroline et Axel avec Ricardo et Rani du Caprice d’Eole
Surah du Caprice d’Eole et « son » bébé
Surah, Yazoo et les bébés
Surah et son copain Alexander
Le petit maître et une « meute » à la remise des pédigrées chez Maya
Tara et sa copine
Yak et son amie Marine
Marie et sa nouvelle copine Zinnek dite Kenny
Zappa et sa meilleure amie
Upson, Vicky et Zépo et leurs petites copines